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viendrai pour faire vos commissions ; je pourrai même aller à Kesteholz, et je vous instruirai de tout ce qui se passera. Avant de vous quitter, ajouta-t-il, il faut que je vous fasse un lit. Effectivement, en moins d’un quart-d’heure, il ramassa des branches, les étendit dans un coin du réduit qu’il me destinait, les couvrit de feuilles qui commençaient à tomber, et me fit un lit qui était aussi bon que je pouvais l’espérer dans le moment. Oh ! laissez-moi faire, disait-il avec empressement, chaque fois que je viendrai, j’apporterai quelque chose, et nous finirons par bien vous arranger. — Dieu me préserve d’en avoir le tems ! me disais-je en moi-