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qu’alors je profiterais de la belle saison pour sortir de France à travers les montagnes.

Enfin je n’eus plus une pensée qui ne tendît à m’affermir dans ma résolution, et dès-lors je songeai sérieusement à rendre cette demeure aussi commode qu’il était possible de le faire avec les moyens que j’avais.

Je destinai la plus grande partie de mon tems à ce travail, et je l’employai si bien, qu’il ne se passa pas un seul jour, sans que je ne parvinsse à me procurer de l’aisance, tant la nécessité peut rendre industrieux. Georges venait m’aider le plus souvent qu’il le pouvait. Je ne lui communiquais pas un projet qu’il ne fût em-