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sames la citerne, et nous parvinmes dans le grand souterrain. J’éprouvai vraiment de la satisfaction ; il me semblait revenir d’un long et périlleux voyage, et me réfugier dans un port après avoir été balloté par l’orage. Oui, Georges, m’écriais-je avec une espèce de transport, voilà ma demeure, c’est peut-être le seul endroit de la terre où je puisse trouver la paix ; crois-tu avoir la possibilité de nourrir longtems ton vieux maître ? — Je vous nourrirai bien, me répondit-il ; mais que tout cela est sombre !… — Mon ami, cette retraite est cent fois meilleure que celle que tu m’avais choisie d’abord. — Cela se peut ; mais, dans l’autre, on y