Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 1, 1808.pdf/223

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(215)

pourrais pas en découvrir une autre. Je remarquai bientôt dans un coin où la tour joignait le mur de l’enceinte, une fenêtre qu’un énorme lierre masquait entièrement. Cette fenêtre était au moins à douze pieds de hauteur ; mais on pouvait y arriver par un tas de pierres, provenant d’anciens écroulemens. Je le fis voir à Georges ; en un instant il grimpa dessus, et me montra qu’avec sa main il atteignait la fenêtre. J’y montai, et plus grand que lui, je pus voir de l’autre côté en écartant le lierre ; il y avait aussi un amas de décombres, qui ne laissait que quatre ou cinq pieds à descendre. Dès-lors mon plan fut formé. J’avais toujours ma hache ;