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ordinaire de ce qu’ils pouvaient être utiles à mon bonheur.

Il faisait nuit depuis longtems, et quelque plaisir que me causât leur présence, j’insistai sur leur départ, en leur disant que j’allais les reconduire hors du grand château. Nous traversames cette immense ruine, et ma présence ne rassurait pas tout-à-fait Henriette, dont je sentais trembler la main. Je lui demandai en riant si elle avait peur de moi, car j’étais sûrement le seul revenant qu’il y eût dans le château. Je n’en sais rien, me répondit-elle, mais on raconte tant de choses sur ces vieux châteaux, il faut bien qu’il y ait quelques raisons pour cela.