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de l’escalier, et que je me trouvai dans un caveau ou plutôt un reste de cave ; tout y était dans le même désordre que sur l’escalier, et je n’y pus marcher qu’avec beaucoup de précautions ; mais quelle fut ma joie, quand je crus apercevoir une faible clarté : je n’osais en croire mes yeux ; je cachai la lumière que je portais ; et après avoir regardé avec la plus grande attention, je fus certain que je ne me trompais pas. J’aurais voulu courir vers cet endroit fortuné ; mais l’approche en était défendue par des amas de pierres qui ne laissaient pas de place pour pouvoir y marcher debout. Je posai tout ce qui pouvait me gêner, et j’essayai de me traî-