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par lequel j’étais venu. Après y être entré, je fus sur le point de retourner ; à chaque pas c’était une nouvelle incertitude. Aucun obstacle ne m’arrêtait cependant, et après avoir marché assez longtems je commençai à me rassurer. J’avais toujours une main appuyée sur le mur, je sentis tout-à-coup qu’il tournait à angle droit, j’étendis l’autre main, je fis quelques pas, et je ne rencontrai rien. Je conjecturai que j’étais arrivé dans les catacombes ; en m’avançant un peu, je touchai bientôt l’autel dont j’ai parlé, et que je reconnus aisément à sa forme. Il ne s’agissait plus que de regagner cette porte que j’avais enfoncée. Je restai plusieurs mi-