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LES ENFANS DES VOSGES.



Depuis deux ans j’avais été obligé de quitter ma patrie ; mais ne pouvant éloigner de mon cœur une espérance qui lui était trop chère, je restais le plus près de la frontière qu’il m’était possible, comme si j’avais craint en m’éloignant de m’exposer à éloigner mon retour. Une petite maison sur une colline aux environs d’Offenbourg, me servait de retraite, de là je contemplais chaque jour la belle plaine de l’Alsace, et je n’en passais pas un seul sans voir cette France qui pouvait me proscrire, mais non pas m’empêcher de l’aimer.

Enfin Robespierre succomba ;