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celle d’être massacré par des assassins. Je rentrai dans le grand souterrain, je m’y promenai à pas précipités. Je n’avais pas songé à défendre ma vie contre ceux qui la menaçaient, mais le danger n’étant plus le même, je ne m’arrêtais plus aux mêmes idées. Je me mis à chercher autour du souterrain comme si j’eusse déjà conçu l’espérance de me sauver. N’y découvrant rien de satisfaisant, j’allai dans la citerne. Je visitai de nouveau l’escalier, mes recherches furent longtems inutiles. J’allais rentrer dans le souterrain, lorsque j’apperçus, vers le côté qui était sous le milieu de la ruine, quelque chose d’extraordinaire sur le mur. J’élevai ma lumière, et