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regards vers l’éternel avenir, je crus voir avec satisfaction, que le tableau du passé n’y réfléchissait rien qui pût m’en rendre l’aspect effrayant.

Je me livrais avec la plus grande consolation à ces méditations profondes, lorsque j’en fus distrait par des cris auxquels succéda promptement un bruit épouvantable. Je sentis la terre trembler sous mes pieds, et je crus que toute la ruine allait s’écrouler sur moi. Le bruit était venu de la citerne, j’y courus vîte avec de la lumière, mais tout était déjà calme. J’allai jusqu’à l’escalier qui communiquait à la cave, je le trouvai rempli de pierres, et dès la