Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 1, 1808.pdf/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(125)

grosse pierre que j’avais cru tellement ébranlée, qu’il ne fallait plus que la pousser, pour ainsi dire, pour la détacher tout-à-fait, fut loin de céder à mes premiers coups. Il y avait plus d’un quart-d’heure que je faisais des efforts presque infructueux, lorsque j’entendis parler si près de ma fenêtre, que j’eus à peine le tems de me jeter dans un coin pour n’être pas aperçu.

Nous y voilà, disait-on ; nous saurons bientôt à quoi nous en tenir sur le miracle d’hier… on ne voit rien aujourd’hui ; travaillons toujours, ce sera bientôt fait.

Je compris par la suite de leur conversation, qu’ils étaient loin d’être d’accord sur le but de leurs