Page:Coeur-Brûlant - Les Cousines de la colonelle, 1911.djvu/88

Cette page a été validée par deux contributeurs.
76
LES COUSINES DE LA COLONELLE


père vous en voir saisir la nuance avec votre tact habituel.

— Si monsieur le vicomte veut bien s’expliquer.

— Voilà, Dorothée. Je vous ai connue chez Mme Lucie, et là, j’ai pu vous apprécier ; mais ici ce n’est pas le même service qui vous attend.

— Oh ! ma discrétion est à l’épreuve partout.

— Il ne s’agit pas d’elle, j’ai entièrement confiance en vous, mais du respect, non feint, réel, avec lequel j’entends qu’on serve celle qui vient partager mon existence. Pour tous ceux qui l’approcheront, comme pour moi-même, elle est Mme la vicomtesse de Saski, que des raisons de famille m’empêchent de présenter maintenant ouvertement, et je vous charge de veiller à ce que personne à l’office ne l’oublie jamais ; vous m’avez compris ?

— Parfaitement, et monsieur le vicomte n’aura, j’en suis persuadée, aucun reproche à me faire.

— Allons, se dit le vicomte, après avoir inspecté la maison, le principal me semble