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LES COUSINES DE LA COLONELLE


de l’avant et, du premier choc, arracha un cri à Florentine.

— Courage, ma chérie, ce n’est qu’au prix de quelques minutes de souffrance que je puis te rendre heureuse. Aide-moi et tu souffriras moins.

Sans la conversation que la jeune femme avait eue avec Mme Briquart, elle se fût sans doute un peu défendue, mais elle était vexée d’être encore vierge ; il lui avait semblé que sa cousine se moquait d’elle. Plus à l’aise avec son mari que la veille, elle lui obéit, seconda ses efforts d’un mouvement de va-et-vient, entrecoupé de petits gémissements, que Georges étouffait de ses baisers ; bientôt le cold-cream aidant, les mouvements devinrent plus faciles, la dilatation se produisit, un coup vif amena le déchirement désiré. Le cri de triomphe de Georges se mêla à la plainte de Florentine ; elle se sentait transpercée, mais en même temps une sensation de jouissance extrême se produisait ; la douleur cessait sous l’influence de la caresse intérieure que lui prodiguait son mari ; il lui semblait sentir en elle comme le mou-