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LES COUSINES DE LA COLONELLE


parce qu’il m’avait trop brusquement fait passer de vierge à femme.

— Je ne suis donc pas encore femme, cousine ?

— Je ne le crois pas, chérie : tu es une vierge folle, mais c’est tout, du moins je le suppose.

— Je voudrais savoir… murmura Florentine…

La cousine attira la jeune femme à elle, la renversa à demi sur ses genoux, et glissant sa main sous les jupons de Florentine, toucha d’un doigt léger le clitoris, qui dressa sa petite tête rose. Alors, descendant avec des précautions caressantes entre les deux lèvres de la vulve, elle tenta de pénétrer dans le vagin, mais une barrière résistante s’opposa à ses efforts.

— Vous me faites mal, cousine, dit-elle.

— Tu vois bien qu’il faudra souffrir pour être femme, car tu ne le seras que lorsque Georges aura, par des coups vifs et répétés du membre viril, qu’il possède sans doute, enfoncé cette membrane qu’on appelle celle de l’hymen ; alors, avec des délices que tu ne connais pas encore, il s’enfoncera au plus