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LES COUSINES DE LA COLONELLE


la plus grande soumission aux désirs de son mari.

Georges était très pâle, il la prenait dans ses bras et couvrait de baisers les lèvres, les épaules, les seins, qu’elle s’efforçait en vain de dérober à sa vue. Tout à coup ses doigts brûlants glissèrent le long du corps de la jeune femme, et, saisissant à pleines mains les gracieuses proéminences qui forment la chute des reins, il se tordit de volupté, en posant sur les lèvres roses de Florentine sa bouche sèche et ardente.

Puis, continuant ses promenades, il réussit, malgré les efforts de la jeune femme pour reprendre possession d’elle-même, à enlacer ses cuisses, ses genoux. Deux jarretières de velours blanc retenaient le fin réseau de soie qui recouvrait ses mignonnes jambes ; il les détacha et fit glisser sur le tapis le tissu recouvrant encore la partie inférieure du corps délicat de Florentine, qui, semblable à un oiseau effarouché, se mit à pousser de petits cris d’effroi et à s’enfuir au fond de la chambre.

Georges la contemplait avec adoration,