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CHAPITRE XI
En franchissant le seuil du salon de la tante Athénaïs, Gaston s’attendait à recevoir une mercuriale, et, dans son for intérieur, se plaçant au point de vue de la bonne demoiselle, il s’avouait qu’il l’avait bien méritée. Aussi, grande fut sa surprise lorsqu’il vit sa tante lui tendre presque affectueusement la main, en lui disant :
— Enfin ! enfant prodigue ! On se souvient du vieux manoir ; on éprouve le besoin de se reposer un peu, de respirer l’air de nos forêts.
— Surtout celui de vous revoir, chère tante ; il y a si longtemps que ce bonheur ne m’avait été donné !