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LES COUSINES DE LA COLONELLE


toute l’après-midi, je vous trouve dans mon lit, j’en suis ravi ! Je désirais cette conclusion à mon manège séducteur ; il est vrai que je ne l’espérais pas aussi prompte, ça je l’avoue. En tout cas, vous êtes tort désirable et je suis au troisième ciel d’avoir fait votre connaissance. »

Personne ne lui répondait.

Georges parvint à trouver une allumette, à en obtenir un bon service ; bientôt la lueur d’une bougie éclaira l’appartement ; il jeta un regard sur le lit et ne vit plus que des couvertures.

— Allons, belle enfant ! ce que vous faites n’est pas sensé, pourquoi diable ces façons entre nous ? Je vous préviens que je ne les admets pas.

Le silence le plus absolu continua à régner du côté de sa voisine de lit.

Georges, vexé, jeta un regard circulaire autour de la chambre et ne reconnut pas la couleur des rideaux de celle dans laquelle on l’avait installé la veille.

Rapidement il saisit la couverture et découvrit une ravissante tête de femme dont la vue le stupéfia :