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LES COUSINES DE LA COLONELLE


puis l’embrassèrent. Par la cassure des deux fesses apparaissaient les petites pommes d’amour. La jeune femme, tout en fouettant, les effleurait parfois et celles-ci se gonflaient à nouveau de leur enivrante liqueur ; se baissant, elle les saisit entre ses lèvres roses et les roula dans sa bouche, les enduisit de sa chaude salive et semblait ne devoir point abréger ce charmant exercice, quand, d’un brusque mouvement, Gaston se retourna, la saisit à son tour, la jeta sur le dos, prit à poignée ses deux jambes, se les passa autour du corps comme une ceinture, et, à genoux, devant elle, juste à la hauteur de sa grotte d’amour, s’y enfonça voluptueusement, en lui montrant du geste une grande glace placée devant eux.

— Vois ! fit-il.

Alors elle vit le mouvement doux et régulier imprimant à l’instrument d’amour un va-et-vient exquis.

Émue délicieusement, Julia, d’un geste charmant, arracha les agrafes de son peignoir et sa gorge de déesse apparut, frémissante de passion et de volupté ; Gaston