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CHAPITRE VII
Il n’y avait guère plus de six semaines que Julia avait pris possession de l’hôtel de la rue de Courcelles, et déjà de grands changements s’étaient opérés dans son genre de vie.
Pour éviter les inconvénients d’une situation fausse, rendant impossible toute relation acceptable, Gaston avait fait prendre à sa jeune amie le pseudonyme de la vicomtesse Saniska, n’habitait pas ostensiblement son hôtel et lui présentait les uns après les autres ses amis du cercle, en leur racontant ce qu’il appelait le roman de la belle vicomtesse, laquelle, suivant son récit, après avoir inspiré une passion extrême à son époux, l’avait suivi dans sa patrie où l’infortuné vicomte, après dix