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¶ Au milieu des perturbations du goût français et de l’exotisme, le café-concert reste assez intact malgré l’influence anglo-américaine. On y conserve une certaine tradition qui, pour être crapuleuse, n’en est pas moins de race. C’est sans doute là qu’un jeune musicien pourrait reprendre le fil perdu dans le labyrinthe germano-slave.


¶ LE CAFÉ-CONCERT EST SOUVENT PUR ; LE THÉÂTRE TOUJOURS CORROMPU.


¶ Certains chefs-d’œuvre du théâtre ne sont pas du « théâtre » au sens propre du mot, mais bien des symphonies scéniques sans aucune concession décorative.

Citons l’exemple de Boris Godounow.


¶ Écartons-nous du théâtre. Je regrette d’en avoir subi la tentation et d’y avoir entraîné deux maîtres.

(Il est bien entendu que je ne le regrette pas à cause du scandale ; la pleine réalisation de mon idée eût suscité le même scandale. Mais nous évoluons ici dans une atmosphère ou le public en retard de cent