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trattandosi d’un uomo di grande ingegno poetico e di un individuo che cio che di meglio amava sulla terra. Accorsi subito e mi associai al dottor Zuanon, valentissimo giovane e collega, assistente all’ospitale dei S.S. Giovanni e Paolo. Abbiamo diagnosticata la malattia per febbre tifoidea nervosa….. »[1].

«…Elle me priait de venir aussitôt, et, si je le jugeais opportun, d’amener avec moi un autre médecin pour une consultation ; il s’agissait d’un homme d’un grand génie poëtique, d’une personne qui était ce qu’elle aimait le mieux sur la terre. J’accourus de suite et m’adjoignis le docteur Zuanon, jeune homme fort remarquable et mon collègue, assistant à l’hôpital des Saints Jean et Paul. Nous avons diagnostiqué la maladie : une fièvre typhoïde nerveuse…. »

Pagello vint et remplaça avantageusement un vieux médecin qui, nous ne savons comment, se trouvait au chevet de Musset, dès le début de sa maladie, le docteur Rebizzo[2].

Pagello ordonna des compresses d’eau glacée et une potion calmante :

Aq. ceras nigr [Greek : x] ij
Laud. liquid. Sydn. gutt XX
Aq. coob. laur. ceras, gutt XV

Dr PAGELLO.

  1. Extrait d’une lettre du Dr Pagello, publiée dans le Corriere della sera, de Milan, du 29-30 janvier 1881.
  2. M. Raffaello Barbiera, dans l’Illustrazione Italiana du 15 novembre 1896, répond à cette allégation : « La Revue de Paris e altre reviste scambiano il Rebizzo con un decrepito, tremebundo chirurgo, che s’era provato invano, a Venezzia, ad aprir la vena di Alfredo de Musset malato di febbre cerebrale. Quel tremante salassatore era, invece, un provero avanzo della Republica Veneta, certo Santini, piu che ottuagenario. » Je me suis appuyé pour donner ce nom de Rebizzo sur le dessin de l’album d’Alfred de Musset représentant un vieillard, une lancette entre les lèvres, la tête recouverte d’une perruque à longs cheveux et qui prononce ces paroles : « Non v’e arteria ! ». Sous le dessin, ce nom, écrit par Paul de Musset : « Il dottor Rebizzo. »