n’eut pas le temps ou ne voulut pas s’occuper de celle d’Alfred de Musset[1].
En 1888, cette même Société des Gens de Lettres, sur la proposition de M. Philibert Audebrant, décidait qu’un Congrès littéraire international serait ouvert à Paris en 1889, qui devait coïncider avec le centenaire de 1789 et l’Exposition Universelle, et que trois statues seraient érigées à Balzac, A. de Musset et V. Hugo, mais cette décision resta toujours à l’état de voeu.
Pendant que ces divers projets s’élaboraient sans aboutir, un riche Américain, M. Osiris, agissait : il mettait à la disposition du Conseil municipal de Paris la somme nécessaire à l’érection d’un monument ; MM. Falguière et Mercié, de l’Institut, seraient chargés de son exécution : M. Mercié, de la statue elle-même, M. Falguière, du piédestal et des allégories qui l’orneront. La Cocarde, du 27 février 1889, le décrit ainsi :
«….Ce monument se compose d’un piédestal sur lequel est placée la statue du poète ; une figure allégorique, représentant la Jeunesse, dépose des fleurs à ses pieds. MM. Falguière, Mercié et Osiris ont demandé, pour y édifier leur œuvre, le terre-plein situé devant la Comédie-Française. »
Le Conseil Municipal préférait voir la statue de Musset s’élever sur le square situé devant l’église Saint-Augustin.
La même année 1889 voit se former un nouveau comité ayant pour but d’ériger par souscription une statue à Alfred de Musset[2]. Cette affiche fut placardée un peu partout :