Dans le dialogue entre Rachel et sa mère, puis entre la tragédienne et l’auteur, il n’y a pas une seule phrase qui n’ait subi quelque changement, soit par retranchement, soit par addition. La fin manque dans l’original et Paul de Musset l’a remplacée par une phrase de sa façon[1].
51*. — Lundi, nuit (1839 ?). « Ma chère marraine, je suis allé deux fois chez vous aujourd’hui ». Souvenirs, p. 183.
52*. — Mardi (1839). « Je vous avais écrit une lettre qui commençait ainsi ». Souvenirs, p. 185.
53. — Mercredi soir (1839 ?). « J’ai profondément réfléchi et j’ai découvert que ce n’était pas la peine ». Souvenirs, p. 194. Textuel.
54*. — S. D. (1839 ?). « Votre conseil était bon, chère marraine ; venant de vous, il devait l’être ». Souvenirs, p. 187.
F. — (Fin mars 1840). « Comment allez-vous, ma chère marraine, et que faites-vous ? » Œuvres posthumes, p. 208. Textuel.
G. — Jeudi soir (juin 1840). « Voilà comme vous êtes, vous autres femmes ». Œuvres posthumes, p. 211. Nombreuses coupures ; plus de la moitié de la lettre est supprimée.
H. — 31 juillet 1840. « Si vous savez pourquoi vous répondez vite et bien ». Œuvres posthumes, p. 213. Nombreuses coupures et un dessin supprimé. (Tombeau d’un homme qui est allé à l’Opéra-Comique).
55. — 9 octobre 1840. « Vous êtes à la campagne, vous, je suis à Paris, moi. » Souvenirs, p. 202. Quelques mots changés. — Illustration, 22 mai 1880.
56. — 19 octobre 1840. « Encore une raison qui fait
- ↑ Le Catalogue de la Bibliothèque de M. Paul Eudel, 1re partie, vente du 12 au 14 mai 1898, Paris, Em. Paul et fils, 1898, in-8º, no 243, renferme une curieuse notice sur le manuscrit et donne p. 105 le fac-similé des huit premières lignes.