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12º Stances à Buffon, écrites sur un panneau de son cabinet de travail, à Montbard. LE CENTENAIRE DE BUFFON, Troyes, Montgolfier. 1889. Br. in-8º, page 68.

13º Déclamation. — A miss Anna X***, deux poésies, dans la GRANDE REVUE DE PARIS ET SAINT-PÉTERSBOURG, 25 juillet 1890.

14º Pour les vers inscrits Sur l’Album du château de Clisson, pendant un voyage qu’Alfred de Musset fit dans la Loire-Inférieure, il se récuse lui-même dans une lettre qu’il adressa d’Angers à Mme Alfred Tattet :

«…Quant aux vers du livre de Clisson, on m’en a parlé plusieurs fois et je les tiens pour admirables, mais je n’ai pas l’honneur d’en être le père ; il paraît qu’en mettant mon nom au bas, on a voulu du moins m’en faire le parrain. Je n’ai jamais été par là, et quand cet enfant-là m’est né, j’étais probablement bien loin. Ma Muse aura accouché pendant mon absence, c’est pour le moins un cas rédhibitoire. J’ai déjà assez mis au monde de mauvais garnements pour ne pas vouloir d’intrus dans la famille…. »[1]

Est-ce que certaine conférencière célèbre, qui jadis incarna Lucretia del Fede, ne connaît pas le véritable auteur ? Je suis allé souvent à Clisson et je me suis procuré le fameux livre ; mais les pages où se trouvaient les soi-disant vers d’Alfred de Musset ont été arrachées par quelque visiteur peu délicat. On voit encore des vers ou des lignes de prose, signés Victor Hugo, Lamartine, George Sand, mais malheureusement pour l’authenticité de ces autographes, aucun de ceux dont je connais l’écriture de leur pseudo-auteur, n’a été écrit par son signataire.

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Avant de mettre fin à cette longue énumération que le lecteur doit trouver bien ardue, il me faut encore indi-

  1. Cette lettre est publiée en partie dans LE FIGARO du 6 avril 1883, et en entier dans la GAZETTE ANECDOTIQUE du 30 juin 1885.