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Cette petite pièce est citée dans un article de M. Guénot-Lecointe sur la manie des albums ; il l’accompagne de cette réflexion : « Au lieu de ces quatre lignes italiennes qui ne sont même pas des vers, pourquoi M. Alfred de Musset n’a-t-il pas écrit une strophe des Contes d’Espagne ? »

La même revue, dans sa livraison du 21 novembre 1844, donne encore une Prière inscrite sur l’album des moines du Carmel.

Stances à Henri Cantel. REVUE DE FRANCE, 1er mars 1881.

8º Un ami inconnu, qui me permettra de le remercier ici, me faisait parvenir, naguère, ce sonnet, dont il attribue la paternité à l’auteur de la Ballade à la Lune :

LUNA

Ce soir, la Lune est ronde, et sa tête fantasque
Comme un domino, passe entre les peupliers.
— Peste ! la folle nuit ! et vous avez, beau masque,
Choisi là, sur ma foi, d’étranges cavaliers.

Quoi, jusqu’au noir clocher, qui, coiffé de son casque,
Semble prêt à vous suivre ! Et, parmi les halliers,
L’âpre Éole intrigué, qui suspend sa bourrasque
Pour ne pas déranger vos projets singuliers !

Partez donc, o Luna ! Le ciel clair et sans voiles
A pour vous rallumé ses claustrales étoiles…
Et moi, qu’a su charnier votre air leste et fringant,

Voyant vos doigts si blancs rayer la toile verte
De mes rideaux, je dis : « Sur ma fenêtre ouverte,
« Ma mie, n’auriez-vous pas laissé choir votre gant ? »

Quatrain à une dame, en lui envoyant des bonbons lors de sa grossesse. L’ÉVÉNEMENT, 25 décembre 1876.

10º Quatrain à une vieille coquette. L’ESTAFETTE, 24 juin 1892.

11º A une Espagnole, stances improvisées sur un rythme de Victor Hugo. LE VOLEUR, 2 mai 1873.