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L’autographe que je possède est écrit par Roger de Beauvoir, qui est pourtraicturé dans la troisième strophe :

    De Beauvoir
    Bel à voir
  Nous amuse
Lorsqu’il a bien dîné
Il nous prie à déjeuné
On y va, l’on s’abuse.

Les autres écrivains dépeints sont Henri Blaze, d’Anglemont, Sainte-Beuve, Capo de Feuillide, Paul de Musset et Paul Foucher.

Ce genre de plaisanterie était très en vogue parmi les habitués du salon de George Sand. M. le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul, dans sa VÉRITABLE HISTOIRE D’ELLE ET LUI (C. Lévy, 1897. 1 vol. in-12, p. 8), publie une Complainte sur le Duel de Gustave Planche et de Capo de Feuillide, que l’on attribua à la collaboration d’Alfred de Vigny et de Brizeux, mais dont l’héroïne connaissait le véritable auteur (ce n’est pas à nous de soulever le voile). Lui écrivit à cette époque une Revue Romantique ; Elle, le 23 novembre 1834, une Complainte sur la mort de François Luneau. Nous indiquons d’autre part les charges faites à l’atelier d’Achille Devéria par Alfred de Musset, qui écrivit aussi une parodie des Mémoires d’Outre-Tombe de Chateaubriand ; et peut-être a-t-il aidé Mme Augustine Brohan à confectionner son « beau couplet de la vierge en patache ».

Rêves d’Hiver. Janvier 1838. Tel est le titre d’un manuscrit passé en vente chez Laverdet le 10 avril 1855. J’ignore ce qu’il est et qui le possède aujourd’hui.

Quatrain Italien, inscrit sur l’album de M. le comte Dousse d’Armanon. L’ARTISTE, 29 septembre 1844 :

La rosa e un vago fiore
  Come la giornata,
Presto che nasce e muore
  E non ritorna piu