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deux projets d’un nouveau dénoûment du Chandelier, faits en 1850, lors de l’interdiction de la pièce ; un commencement d’étude en prose Sur Léopardi, qui est publié en vers et terminé sous le titre de Après une lecture ; un sonnet Au Rhin ; un fragment de poème dramatique en trois chants, L’Oubli des Injures, dont plusieurs passages se retrouvent dans La Coupe et les Lèvres ; un autre fragment en vers, qui est un dialogue entre Rolla et le Grand-prêtre, sans titre ; une première version du Sonnet au Lecteur de 1850 ; d’autres fragments inédits des stances Sur la Paresse, de la chanson Les Filles de Cadix, de Louison, de Carmosine, de Faustine et du Songe d’Auguste.

Il ne subsiste après cela, parmi les manuscrits d’Alfred de Musset, que des ébauches (les Deux Magnétismes ; deux Lettres à Buloz, inachevées, l’une sur les réformes théâtrales, l’autre sur les « voleurs de noms » ; cette seconde lettre est le dernier morceau en prose sorti de la plume d’Alfred de Musset. Un Thé ; une Comédie sous le règne de Louis XV, sans titre ; A Mme ***, sur le suicide ; Adolphe, etc…) ; des essais de tournures de phrases, des fragments de poésies où le sens finit au milieu d’un vers inachevé, où les vers s’arrêtent avant le sens (Sur Grévedon, A Mme Ristori, Conte en vers se passant en Limagne, A Willa, A un jeune peintre, etc…) ; des lignes de prose qui n’ont ni commencement ni fin (Sur la Guerre d’Orient, Sur la Visite de la Reine d’Angleterre, etc…), débris qui ne peuvent figurer dans les œuvres de l’écrivain.

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Il ne me reste plus à parler maintenant que de certaines œuvres que l’on attribue à Alfred de Musset, sans donner la preuve certaine qu’il en est l’auteur : « Alfred