Page:Clouard - Documents inédits sur Alfred de Musset, 1900.djvu/230

Cette page n’a pas encore été corrigée

ont été gravés à l’exception de deux : celui de Giraud, charge à l’aquarelle que l’on a pu voir en 1888 à l’Exposition des Maîtres français de la Caricature, et celui de Biard, que, malgré le bon vouloir de la fille du peintre, la spirituelle Étincelle, il m’a été impossible de retrouver.


XI

NAPOLÉON

« Napoléon, ton nom est un cri dans l’histoire….

Ce sonnet est encore une pièce politique, écrite en 1856 et qui semble avoir été inspirée au poète par la vue d’une peinture ou d’une sculpture représentant un soldat blessé, étendu aux pieds d’une Victoire.

Un autre fragment de huit vers, sans date, adressé également à Napoléon, subsiste aussi, qui commence par ces mots : « Oh ! d’ennemis sans foi…. »

  *       *       *       *       *

Je noterai encore quelques brouillons se rattachant à des pièces publiées et qui présentent des variantes avec le texte imprimé, pour Les Marrons du Feu (deux fragments), Le Saule (deux), La Coupe et les Lèvres (quatre, dont l’un porte le titre de Brandel, et qui ne sont pas les mêmes que les deux fragments indiqués ci-dessus) ; Rolla (un) ; quelques phrases inédites de la Confession d’un Enfant du Siècle, dont un passage est publié dans le supplément du FIGARO du 14 mai 1887 ; cinq plans ou divisions de scènes différents pour Lorenzaccio[1] ;

  1. L’édition in-4º, des Œuvres d’Alfred de Musset publiée à la Librairie Lemerre, de 1884 à 1895, est la première qui donne un texte de Lorenzaccio conforme au manuscrit. De nombreux passages sont ajoutés, entre autres, toute la fin de la quatrième scène de l’acte IV, demeurée jusqu’alors inédite.