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sous les ordres de l’ombre de Sir Arundel, aïeul de Sir Robert. Par suite, la chasse à l’homme est supprimée ; même scène d’évocation et du sabbat dans les tombeaux ; Sténie obtient sa quittance. Mais le dénouement se modifie : Sir John, le laird actuel, qui aime aussi Sara, obéissant à un commandement de l’ombre de Sir Arundel : « Mon fils, sois meilleur que ton père ! » revient au bien, et, étouffant son amour qui n’est pas partagé, unit Sténie et Sara.


IV

ALFRED DE MUSSET CRITIQUE

Le 14 janvier 1831, Alfred de Musset écrivait à Alfred Tattet : «…..Je passe ma vie avec une demi-douzaine de peintres ; quels bons garçons, que les artistes, quand ils ne sont pas du même genre que vous ! Je rends compte des petits théâtres, toujours au Temps, je rimaille par boutade…… »

Malgré toutes mes recherches, il m’a été impossible de retrouver ces critiques. A cette époque, aucun article n’était signé dans le Temps et de l’origine du journal à la date de la lettre d’Alfred de Musset, j’ai relevé deux cent trente-six chroniques théâtrales. Combien Alfred de Musset en a-t-il écrit dans ce nombre ? Je l’ignore. Son premier article connu, se trouve dans le numéro du 27 octobre 1830 (Exposition du Luxembourg, 1re partie). Or dans les numéros des 29 novembre, 6, 13 et 27 décembre, on rencontre quatre articles portant cette rubrique : « Revue des Théâtres secondaires ». Peut-être n’est-ce qu’une simple coïncidence, mais dans sa lettre, Alfred de Musset parle de « petits théâtres », et ces quatre revues sont publiées le lundi, comme les Revues Fantastiques, qui, elles non plus, ne sont pas signées.