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Pourquoi la Poésie est-elle morte en France ?
On dit que le public vit dans l’indifférence,
Que le siècle est distrait, que tout meurt aujourd’hui ;
Bonaparte, à Wagram, était distrait, je pense,
Il avait cependant son Ossian avec lui…, etc…

Stances à Buloz. La REVUE DE PARIS ET SAINT-PÉTERSBOURG, 15 décembre 1887 :

Buloz, ma dernière heure est-elle donc venue ?
Dois-je enfin vous compter parmi mes ennemis ?
N’est-il donc rien d’humain au fond d’une revue
Et toute charité vous est-elle inconnue,
Vous qui disiez jadis être de mes amis,
De demander les vers que je vous ai promis ?…..

Quatrain à Gustave Planche. L’ÉVÉNEMENT, 28 janvier 1886.

Crayonné sous les Arbres de Louveciennes, poésie. LA REVUE DE PARIS ET SAINT-PÉTERSBOURG, 25 décembre 1890 :

Pour ouïr les antiques
Dans mes délires rustiques,
Je vais tout droit devant moi…

Madrigal à Augustine Brohan. LE NAIN JAUNE, 7 octobre 1877, souvent réimprimé.

A Pépa, stances. SOUVENIRS DE Mme JAUBERT. Paris, Hetzel, 1881. 1 vol. in-12.

Le Comte d’Essex, plan de tragédie. L’ÉVÉNEMENT, 21 novembre 1885.

Alliance de la prose et de la poésie. LE VOLTAIRE, 23 avril 1887.

Alliance de la prose et de la poésie, qui n’est autre chose que celle de la prose et de la versification. Entre les deux limites qui les séparent, un seul esprit français a trouvé une route, celui dont Molière disait : « Le bonhomme vivra plus que nous ». C’est la seule fois que Molière se soit trompé ; mais le bonhomme allait son chemin, ne se souciant ni de la