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l’europe de droit

165 TOTDTY L’EUROPE DE DROIT tant que de ne pas leur donner toute satisfaction. J’en prends qacte pour me mettre en règle avec moi-même, et surtout parce qu’il est grand temps pour de peuple français de seoressaisir et de rem- plader/par hune politique de fermeté le désarroi d’apeurement qui tient, suspendues sur nos têtes, les menaces d’une consolidation des barbarie. ob En rencontrant les Allemands là Versailles, nous en sétions audendemain de la paix de Francfort qui nous avait donné uné Europe menacée d’un bouleversement total par la violence germanique, comme aux premiers siècles de notre ère. Etosi notre récente victoire n’avait rété que de con- quêtes territoriales qui devaient nous cappeler à nouveau sur les champs de bataille pour des revanches de revanches, notre succès du jour eût étéltout aussi stérile que les précédents. Ce qu’on pouvait souhaiter de meilleur à l’Europe en effort de civilisation, c’est un vainqueur capable de se maîtriser lui-même pour remplacer la force armée par le droit, dans l’équilibre mouvant d’une paix susceptible de durée.noo xusim disvuoq on noi ! miCer sont des faibles d’intelligence et de volonté quio eroient pouvoir sel passer d’un substrátrum dommun de garanties effectives réciproquement étayées. Aucun, jusqu’à ce jour, n’a pu se fonder exclusivement sur la violence. Les chefs mili- taires ont l’excuse des entraînements du métier. Les chefs civils, d’une insuffisance de desseins coor- donnés qui va parfois jusqu’à l’effondrement des ca- ractères. Et les peuples, moutonnants, payent de leur sang l’impéritie des conducteurs qu’ils suivent au hasárd des chances, par incapacité de vouloir clairement eux-mêmes, d’une volonté continue. [ el Demeurer aveç M. Lloyd George sous l’empire