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l’europe de droit

par la réciprocité des forces de soutien, d’inexprimables réduits de force invincible où s’épuisera la sauvage ruée des agresseurs. Déjà Masaryck et Bénès nous ont donné la mesure des hautes énergies morales fomentées dans les luttes pour cette indépendance que notre victoire aura consacrée.

Bouleversée par sa Révolution, la Russie se débat dans un état d’anarchie dont la défaite allemande tire profit pour ses réactions d’offensive à diriger contre nous. Vaincues, l’Allemagne et l’Autriche, obligées de lâcher prise, voient rétablir les peuples dans le plein d’une dignité nationale, qui s’affirme de toutes parts pour nous mettre en demeure de rétablir les nationalités.

Europe de droit, au lieu de l’Europe démem- brée, c’était le plus beau coup de théatre. Notre victoire ne nous permettait pas l’hésitation. Ré- pondant à notre appel, les peuples avaient paru sur le champ de bataille Sang versé, droit donquis. L’Allemagne avait véch, comme l’Autriche et la Russie, de la chair des peuples démembrés, Les nationalités expirantes qallaient urevivre.lo Dans toute l’Europe, enfin, les mots droit, liberté, jus- tice, auraient un sens, Déjà, venaient à nous les députés des villes et des campagnes suppliciées, redressant la tête et demandant réparation. Cela, nous l’avons promis. Cela, hous l’avons fait.enov Qu’on se rappelle le partage de la Pologne, le plus grand crime de l’histoire (4), etqui laissera une flétrissure éternelle sur les noms de Catherine, de Marie-Thérèsé, de Frédéric II. Jamais attentat ne fut moins excusable, jamais violence contre -nolis ainq nissioms tané2 ol sq anoitsoilqzo ense nie…TrotologAT 16g opnnobasde tomar (1), Si je ne parle pas des autres, ce n’est pas que je les oublie. Jemehmovirog of isq Jason UB 998816 ! 11