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grandeurs et misères d’une victoire

délégation allemande devra rester strictement confinée dans son rôle et ne comprendre que des personnes qualifiées pour leur mission spéciale.

Un groupe d’officiers a été demandé à l’Etat-Major de l’armée à l’effet d’assurer la liaison entre la délégation allemande, le secrétariat général de la Conférence et toutes autorités françaises intéressées.

Signé : G. Clemenceau

Le Maréchal n’envoya pas ma dépêche.

Il tenta d’expliquer son refus d’obéissance au ministre de la Guerre, président de la Conférence de la paix, comme un trait de caractère : « L’objet du télégramme, dit-il, était en contradiction avec

la promesse qui m’avait été faite d’être entendu par le Conseil des ministresErreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> :

« Le maréchal Foch, que M. Clemenceau a spécialement convoqué, renouvelle ses critiques. On l’écoute. Il se retire. Le Conseil délibère, et, à l’unanimité, après un débat de deux heures, se prononce en faveur du traité. Ce n’est pas tout cependant, et, le 6 mai, à la séance plénière de la Conférence, qui précède de vingt-quatre heures la remise du traité aux Allemands, l’illustre chef des armées victorieuses apporte, une fois encore, sa protestation. »

</ref>. D’ailleurs, les termes de ce télégramme étaient obscurs. »