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qu’inflammatoires. Quelquefois il me plaçait sur un tapis, près du feu, où il me contemplait des heures entières et me faisait tenir toutes les postures imaginables. D’autres fois même ses attouchements étaient si particulièrement lascifs qu’ils me remplissaient souvent d’une rage, qu’il ne pouvait jamais calmer, car même quand sa pauvre machine avait atteint une certaine érection, elle s’anéantissait d’abord par lente distillation, ou une effusion prématurée qui ne faisaient qu’accroître mon tourment.

Un soir (je ne puis m’empêcher de le rappeler à ma mémoire), un soir que je retournais de chez lui, remplie du désir de la chair, je rencontrai, en tournant la rue, un jeune matelot. J’étais mise de manière à ne point être accrochée par des gens de la sorte ; il me parla néanmoins et me jetant les bras autour du cou, il me baisa avec transport. Je fus fâchée au commencement de sa façon d’agir ; mais l’ayant regardé et voyant qu’il était d’une figure qui promettait quelque vigueur, d’ailleurs bien fait et fort proprement mis, je finis par lui demander avec douceur ce qu’il voulait. Il me répondit franchement qu’il voulait me régaler d’un verre de vin. Il est certain que si j’avais été dans une situation plus tranquille, je l’aurais refusé avec hauteur ; mais la chair parlait, et la curiosité d’éprouver sa force et de me voir traitée comme une coureuse de rue me fit résoudre à le suivre. Il me prit donc sous le bras et me conduisit familièrement dans la première taverne où l’on nous donna une petite chambre avec un bon feu. Là, sans attendre qu’on nous eût apporté le vin, il défit mon mouchoir et mit à l’air mes seins qu’il baisa et mania avec ardeur ; puis, ne trouvant que les trois vieilles chaises, qui ne pouvaient supporter les chocs du combat, il me planta contre le mur et, levant mes jupes, agit avec toute l’impétuosité qu’un long jeûne de mer pouvait lui fournir. Puis changeant