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qui leur font payer les frais de leur entretien, de leur nourriture et qui leur retiennent, par nantissement, leurs habillements et le peu qu’elles possèdent, et les forcent même de demeurer malgré elles, jusqu’à ce qu’elles se soient acquittées de leur dépense. Miss Fa…kl…d les exempte de toute charge quelconque ; elle pousse le désintéressement jusqu’à faire don à celles qui ont été élevées dans le temple de l’Aurore de tous les ajustements dont elles sont parées dans le sérail ; mais toutes celles qui abandonnent la maison ne peuvent plus y rentrer sous aucun prétexte quelconque. Elles sont si bien traitées par Miss Fa…kl…d qu’elles ne songent point à s’en aller ; d’ailleurs, les bénéfices de cette maison sont si considérables qu’elles sont assurées de s’amasser, en plusieurs années, une petite fortune.

« Miss Fa.kl.d est si généralement connue par ses égards, son attachement, son affabilité et son désintéressement envers ses nonnes qu’elle reçoit perpétuellement la visite de jeunes personnes de la plus grande beauté qui se présentent chez elle dans le dessein de se faire religieuses de son ordre ; mais, s’étant fait une loi inviolable d’avoir toujours le même nombre de personnes et de ne jamais en renvoyer aucune, à moins qu’elle ne s’y trouve contrainte par de grands motifs ou que ses nonnes ne s’en aillent d’elles-mêmes, elle n’accepte point leurs offres, mais elle les enregistre dans le cas de place vacante.

« Des douze nonnes destinées au service du temple de. Flore, six ont été élevées dans celui de l’Aurore. Ces jeunes personnes étant dans ce séminaire depuis l’âge de onze ans, nous n’en donnerons aucun détail ; les six autres s’appellent Miss Edwd, Miss Butler, Miss Roberts, Miss Jonhsn, Miss Buret et Miss Bidph.

« Miss Edw…d est une brune piquante de vingt et un ans