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plaies. Alors s’élançant ſur elles il les baiſa en les ſuçant, ce qui ſoulagea un peu ma douleur. Il me fit poſer enſuite ſur mes genoux, les cuiſſes écartées, ce qui mit au jour le centre des plaiſirs, ſur lequel le barbare dirigea ſes coups, qui me faiſoient faire mille contorſions variées, dont la vue le raviſſoit.

Il jetta alors ſes verges, mania mes groſſes levres, ſur leſquelles il appliqua les ſiennes ; puis les ouvrit, les branla, ſe joua dans la mouſſe qui les couvre, & reprit enfin ſa férule, dont il recommença à me fuſtiger ſur nouveaux fraix. Je ſupportai tout & ne donnai aucune marque de mécontentement : bien réſolue néanmoins de ne plus m’expoſer à des caprices auſſi étranges.

Vous pouvez bien penſer dans quel pitoyable état mon pauvre poſte-face fut réduit : écorché, gonflé & ſanglant, ſans que je ſentiſſe la moindre idée de