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le plan de guerre.

Tout cela, cependant, est en opposition avec l’idée même de la guerre, et la théorie, manquant ainsi de tout point d’appui, aurait fort à faire pour édicter des règles logiques à ce propos. Mais il se présente ici un expédient naturel. Plus la guerre perd de sa violence, ou mieux plus les motifs qui y sollicitent à l’action deviennent faibles, et moins l’action elle-même prend d’intensité et, par conséquent, moins on a besoin de principes et de règles. Dès lors, en effet, tout consiste à agir avec prudence, afin de rester en équilibre et de maintenir la guerre dans cette forme réduite.