Page:Claudel - Le Pain dur, 1918.djvu/123

Cette page n’a pas encore été corrigée

Que mon père, le jour de sa mort, a reçus du père de Mademoiselle...
SICHEL — Plus cette somme de 20.000 francs en argent liquide que mon père lui avait versée.
LOUIS — ... Que j’ai trouvée sur lui et dont je me suis permis de m’emparer, en ayant grand besoin.
MORTDEFROID — ... Si, disons-nous, nous mettons d’un côté cette quittance... C’était une bonne pensée de sa part, pauvre comte ! une espèce de pressentiment de sa fin. Le jour même de sa mort ! Il voulait laisser une situation nette.
LOUIS — Si, d’autre part, nous faisons état de cette reconnaissance forfaitaire de trois cent mille francs à payer en deux termes de six mois, que mon dit père, le même jour, a signée en faveur du dit père de Mademoiselle...
MORTDEFROID — Je crois que les deux se balancent. Trois cent mille francs, c’est toutes les forces de votre actif. C’est une situation nette.
LOUIS — Pour net, c’est net. Fort bien, je m’y attendais.