d’amertume sa garçonnière de la rue de Magdebourg. — Ici, il s’est résigné à capitonner sa cage, faute d’en pouvoir sortir. Le capitonnage est artistement posé, on ne voit plus les barreaux. Les tôles de toutes les espèces disparaissent sous un crépon de soie gris-perle, alternant avec un velours gris de fer ; trop de gris, mais c’est la couleur des pensées de celui qui dort, — là, sur la couchette aux rideaux de mousseline grise.
Il dort très calme, — l’air sage de quelqu’un qui ne s’est pas le moins du monde couché fort après l’aurore, merveilleusement ivre de toutes les ivresses les plus blâmables. Ses paupières sont bien un peu noires ; mais ses boucles brunes s’éparpillent très chastement autour de son front, et sa gorge se soulève aussi paisible qu’une gorge plate d’innocente pensionnaire, dans un petit lit de couvent.
Jacques-Raoul-Gaston de Civadière, comte de Fierce. — D’azur au chevron d’or, accompagné de trois nefs du même, posées sur mers d’argent, deux et une. — Né à Paris, le 3 décembre 19.. ; fils unique du feu comte Fred-Raoul de Civadière de Fierce, et de feu Simone de Marroy, son épouse. — Du moins, c’est l’état civil qui se porte garant de cette collaboration conjugale, par ailleurs peu vraisemblable : les Fierce ont été des gens trop bien élevés pour se donner le ridicule d’un enfant fait en commun, la huitième année de leur mariage. Comme il sied, ils furent des amants quatre mois, — leurs quatre mois