Page:Claude Boyer - Porus ou la Générosité d’Alexandre, 1648.djvu/96

Cette page n’a pas encore été corrigée
CLARICE.

Il est vrai que l’on croit qu’avec Perdiccas.

CLAIRANCE.

Ah ! Je t’entends.

ORAXENE.

Ma sœur ne vous alarmez pas.

ARGIRE.

Porus est donc aux mains ; quel destin est le nôtre ?
Sans sortir d’un malheur nous tombons dans un autre.
Nous abandonnez-vous et pouvez-vous grands Dieux
Veillant pour tout le monde être pour nous sans yeux ?

ORAXENE.

Dieux vous qui contemplez du haut de votre gloire
Qui de nous ou du sort emporte la victoire ;
Jusqu’à quand voulez-vous croître nos déplaisirs ?
Et d’un âpre dédain rejeter nos soupirs ?