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ORAXENE.

Vous parlez pour le Roi !

ARSACIDE.

Madame.

ORAXENE.

Quoi ?

ARSACIDE.

Princesse
Il est vrai que je sens la douleur qui le presse :
Mais aussi.

ORAXENE.

Mais comment a-t-il pu dans son cour
Recevoir des soupçons mortels à son honneur.
Sur un billet qu’aura semé la médisance,
Une lettre, où la Reine avec reconnaissance
Parle du traitement que nous font nos vainqueurs
A-t-il lieu de former de pareilles erreurs.

ARSACIDE.

Il est vrai ses soupçons ont fort peu d’apparence,
À les examiner avec indifférence ;
Mais aussi qu’un esprit conduit par son malheur
Y trouve des sujets d’une extrême douleur ;