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Scène III.

ORAXÈNE, ARSACIDE.
ORAXENE.

Quoi Prince, dans nos fers loin de nous soulager
Le Roi n’est-il venu que pour nous outrager ?
Est-ce là ce secours, cet effort salutaire
Que nos maux attendaient d’un époux et d’un père ?
Vous, qui vîtes former, et croître son erreur,
Prince vous nous devez compte de sa fureur.
Loin de vous opposer.

ARSACIDE.

Hélas ! Ma résistance
Loin de la ralentir a cru sa violence ;
Et malgré mes efforts sur l’esprit de ce Roi
Attale le flattant a plus gagner que moi.

ORAXENE.

Ah ! Le lâche !