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les emplois les plus difficiles, et qu’enfin cette adresse d’esprit qui vous a fait mériter la confiance de notre GRAND PRINCE, vous donnent une place à la tête de ces ouvrages qui ne meurent jamais, et qui font durer autant qu’eux la gloire de leurs protecteurs. Aussi voyant le peu de rapport qu’il y a de ce travail avec la dignité de votre protection, je n’ai garde de la lui promettre, quoique j’osasse espérer assez légitimement de l’obtenir de cette généreuse bonté, qui se rend si facile à tous ceux qui l’implorent, et qui est déjà venue jusqu’à moi par le ressentiment que je dois à toutes les grâces que mes plus proches en ont reçues. Je rends, MONSIEUR, ce respect à vos sentiments, de ne vouloir pas leur faire quelque violence en faveur de cette pièce, quoique je sache bien que votre estime, à quelque titre qu’elle l’obtint, lui pourrait acquérir infailliblement celle du public, je me réserve de la demander pour des efforts plus grands et moins indignes de cette faveur, puisque je fais vou dès à