Madame il faudra donc employer mon pouvoir.
Je saurai l’obliger à faire son devoir.
Ah ! Madame, ah ! Seigneur, sans forcer ma Princesse,
Laissez-la disposer de toute sa tendresse :
Mes maux sont trop cruels pour les pouvoir guérir :
C’est assez de l’aimer, l’adorer, et mourir.
Prince défaites-vous de ce respect frivole ;
La Princesse est à vous, je tiendrai ma parole.
Vous, voyez votre fille, et faites-lui savoir,
Qu’elle doit s’expliquer ou craindre mon pouvoir.
Scène V.
Tu vois l’ordre du Roi, Dircé par ton adresse
Découvre promptement l’amant de ta Maîtresse ;
Ou plutôt ouvre-moi cet important secret ;
Ma fille l’aura mis dans un sein si discret ;
Il n’en faut pas douter.
Ah ! De grâce, Madame,
Ne me demandez pas le secret de sa flamme ;
Ce secret révélé me coûterait le jour.
L’ordre qui me défend d’expliquer cet amour,