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qu’on peut faire du plus grand des Rois avec le plus puissants des Dieux, et que cherchant la vérité dans la fable j’en veux tirer un grand fonds de louanges pour la gloire de votre Majesté ; mais ce n’est pas mon dessein, de m’engager dans une carrière si vaste et si difficile : une matière si importante ne peut être dignement expliquée qu’avec le langage des Dieux, et par les bouches immortelles de l’Histoire et de la Renommée. D’ailleurs, Sire, et je veux bien l’avouer à