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Il est taché de sang et baise un crucifix.

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Pour le tiers cavalier, c’est un homme de pierre
Semblant le Commandeur, horrible et ténébreux ;
Un hyperboréen ; un gnome sans paupière,
Sans prunelle et sans front, qui résonne le creux
Comme un tombeau vidé lorsqu’une arme le frappe.
Il porte à sa main gauche une faulx dont l’acier
Pleure à grands flots le sang, puis une chausse-trappe
En croupe, où se faisande un pendu grimacier.
Laid gibier de gibet ! Enfin pour cimeterre
Se balance à son flanc un énorme hameçon
Embrochant des filets pleins de larves de terre
Et de vers de charogne à piper le poisson.

Le premier combattant, le plus beau, — c’est le Monde
Qui pour m’attraire à lui me couronne de fleurs,
Et sous mes pas douteux, quand la route est immonde,
Etale son manteau, puis étanche mes pleurs…

Le second combattant, celui dont l’attitude
Est grave et l’air bénin, dont la componction
À rembruni la face, or cest la Solitude,
Le désert…

… Le dernier combattant, le cavalier sonore,
Le spectre froid, le gnome aux filets de pêcheur,
Celui que je caresse et qu’en secret j’honore,
Niveleur éternel, implacable faucheur.
C’est la Mort !…

… Il n’est de bonheur vrai, de repos qu’en la fosse :