à Londres ; lord EGREMONT, à Petworth ; sir THOMAS W. COKE, à Holkham ; le duc de BEDFORD, à Woburn ; lord YARBOROUGH, à Apuldercombe, dans l’île de Wight ; lord GREY, à Newby ; feu M. BLUNDELL, à Ince ; sir SMITH BARRY, à Marburyhall ; lord PENBROKE, à Wilton ; le marquis de CARLISLE, à Howard-Castle. Grâces à leur bienveillance et à celle de M. ELIS, directeur, et de M. HAWKINS, conservateur des bronzes et des vases du Musée britannique, ainsi qu'à l'obligeance des directeurs de la collection Pomfret au musée d'Oxford, et du musée Fitz William à Cambridge, j'ai pu rapporter des notes sur plus de trois cent soixante-quinze statues antiques, et j’en ai fait dessiner plus de quatre cents, dont la plus grande partie étaient inédites.
En Allemagne je n'ai pas trouvé moins de bienveillance, quoiqu’il ne m'ait pas été possible d'en faire le voyage comme je le désirais. S. M. le Roi de Bavière, cet auguste amateur des arts et de l’antiquité, dont le goût pur et éclairé a réuni une si précieuse collection de statues antiques et une foule d'autres monumens, a bien voulu me permettre de faire dessiner toutes les statues de sa magnifique glyptothèque, et j'ai à remercier M. SCHORN, qui en était alors directeur, et qui est aujourd'hui à Weimar, d'avoir eu la complaisance de surveiller l'exécution des dessins. J'ai de même reçu de Saint Petersbourg, de Stockholm, tout ce que je pouvais désirer par l'entremise de notre ministère des affaires étrangères, et les aimables soins et le goût de mon ami M. Jules Desaugiers, directeur des consulats, et je pourrais aussi citer son frère M. Auguste Desaugiers, jadis consul à Copenhague, et dont l'obligeance, la mémoire, ainsi que la belle bibliothèque artistique, m'ont été d'une grande utilité. A Vienne, le savant et excellent M. STEINBÜCHEL DE RHEINWALL m'a rendu tous les services qui dépendaient de lui en me faisant dessiner, non seulement les statues du Musée impérial des antiques qu'il dirige, mais même en mettant à ma disposition tous les dessins qu'il avait ou faits lui même, ou recueillis en Italie, et qui certes ne sont pas les moins spirituellement touchés de ma collection. Turin, par les soins de M. BISCARRA, directeur de l’académie de peinture et Parme par ceux de M. TOSCHI, l'habile graveur de l'entrée d’Henri IV, du baron Gérard, ont aussi contribué à mon receuil, ainsi que quelques autres villes d’Italie, quoique ce ne soit pas [XV]