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— Précisément. Demain mardi, nous partirons ensemble, si vous le voulez bien, pour Rouen.

— Entendu.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le lendemain, vers 4 heures du soir, nous arrivions à Rouen.

Nous montâmes en voiture.

— Rue Mauge, 18, dit Sagan au cocher.

Vingt minutes plus tard, nous arrivions devant un hôtel d’apparence luxueuse.

Mon ami remit au portier une carte de visite portant :

ROBERT SAGAN,
Détective.

— Comment, fis-je, quand le serviteur se fût retiré, vous gardez votre déguisement et vous donnez votre nom véritable.

— Oui, c’est préférable, me dit-il laconiquement.

Quelques instants après, on nous introduisait dans un salon d’une décoration somptueuse, bien que sobre.

Un homme de haute taille, à l’allure distinguée, nous reçut, avec une grande politesse.

C’était M. William Bulck, l’époux de Jane Law, la sœur de la victime d’Evan.

Tout de suite, Sagan dit à M. Bulck le but de notre visite. Il lui dit qu’il recherchait le mystérieux assassin d’Evan et lui raconta les derniers événements auxquels il avait assisté.

M. Bulck se montra très touché de la démarche de mon ami et il accueillit avec empressement les propositions que celui-ci lui fit.

— Permettez-moi, dit-il en terminant, de vous présenter Madame Bulck, qui sera