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tisé le jeune homme. Sans doute, dans ce premier cas avait-il opéré dans un hôtel quelconque. Craignant les indiscrets, il se sera introduit pour un jour dans la maison où nous l’avons vu.

— Et l’ameublement ?

— La maison était à louer meublée, comme chaque année à pareille époque. Il ne manque pas de villégiateurs qui désirent passer l’été à Evan et louent pour six mois des villas… J’ai vu à ce sujet le propriétaire de la maison : il n’a reçu la visite d’aucun étranger depuis huit jours et il ignorait que quelqu’un se fût installé dans son immeuble.

— Rien à trouver de ce côté donc.

— Rien, mais j’ai une autre piste…

— Rouen ?…

— Précisément. Vous vous souvenez que l’inconnu a ordonné au jeune Lelong de se trouver à Rouen samedi prochain…

— Vous espérez le retrouver là ?

— Je l’espère peu… Le magnétiseur ayant vu la police va prendre de nouvelles précautions…

— Alors ?…

— Alors je veux sauver avant tout les victimes menacées. J’ai télégraphié ce matin à Rouen et j’ai appris que, dans cette ville, habitent depuis quelques mois la sœur de la malheureuse Mary Law et l’époux de celle-ci. C’est à ceux-ci vraisemblablement que l’homme fatal veut porter un nouveau coup mortel.

— Je vous comprends. En vous trouvant près des victimes, vous comptez rencontrer le coupable.