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Et de cinq : Louis-Étienne JARRIT DELILLE… Assez ! Fils d’un ancien pair de France. Il faut bien être le fils de quelqu’un quand on n’est pas le fils de ses œuvres. Maire de Guéret, avocat ; décoré après le coup d’Etat. Élu en 1871 par les électeurs de la Creuse qui s’en repentirent et jurèrent, mais un peu tard, qu’on ne les y reprendrait plus. Il se distingua en votant, des deux mains s’il avait pu, les préliminaires de paix, les prières publiques, la validation de l’élection des princes, contre le retour de l’Assemblée à Paris, et conspira contre la République avec les hommes du 10 Mai. Fier de ses exploits, il se représente aux élections suivantes, mais les électeurs le laissent à ses occupations privées et à ses prières.


Et de six : M. Étienne VACHEROT. Il a fallu bien du talent pour faire avaler aux électeurs un nom qui sonne si mal à l’oreille. Il paraît que le maire du Ve arrondissement, pendant le siège, est un philosophe. On ne s’en serait pas douté. C’est peut-être à ce titre qu’il fut un des trois députés de Paris qui acceptèrent les préliminaires de paix et qu’il se rallia au ministère Broglie. Après tout, c’est une philosophie comme une autre.


Et de sept : Le voilà Nicolas ! Ah, ah ! Nicolas DUCARRE, de l’Ain. Fut fabricant de toiles imperméables à Lyon, ce qui, néanmoins, ne le protégea guère contre les intempéries de la politique. Sa situation de patron, probablement, en fit